Les origines du massage Deep Tissue
Venant des USA, le Deep Tissue est un massage « qui peut être très appuyé » il s’applique donc aux plans musculaires profonds du corps.
Le Deep Tissue n’est pas un « massage » à part entière, car il est rare que j’applique ses techniques sur tout le corps. Il s’agit plutôt d’un ensemble de techniques de massage profond, utilisé selon vos besoins préalablement ciblés, idéalement associé au massage suédois qui peut déjà être un massage très appuyé.
Ces techniques sont pratiquées à l’aide des avant-bras, poings, pouces, ou coude. Écoute, lenteur et précision sont de rigueur. Un échange, feed-back régulier entre nous sera indispensable pour vous assurer les meilleurs bienfaits !
La pratique du deep tissue requiert donc une vraie expertise et une écoute de chaque instant. Il ne s’agit pas de « faire mal pour faire mal » comme certains le pensent. Une méthodologie dans l’ordre et la nature des techniques permet de désensibiliser les récepteurs cutanés puis les muscles avant d’atteindre les couches profondes.
Les bienfaits
Le massage Deep Tissue aide à :
- Redonner au corps une posture équilibrée (au bout de plusieurs séances)
- Casser les adhérences, décoller les structures afin de leur redonner le mouvement initial
- Créer de l’espace entre les muscles et leurs fascias
- Créer de l’espace entre les fascias entre eux
- Favoriser un meilleur glissement des structures entre elles
- Assouplir les muscles
- Permettre aux nerfs, vaisseaux sanguins et lymphatiques de mieux « respirer »
- Favoriser l’harmonie de l’ensemble des structures entre elles
- Casser les adhérences : lorsqu’il y a adhérences, les fascias épaississent, il se forme du tissu cicatriciel, celui-ci se résorbera lorsque les adhérences seront cassées par le travail du massothérapeute
Contre-Indications
- Fièvre
- Maladies infectieuses (bactérienne ou virale)
- Intervention chirurgicale récente (moins de trois mois)
- Fractures et blessures récentes
- Maladies relatives aux os et squelette (ostéoporose,...)
- Troubles circulatoires (lymphangite, phlébite, varices importantes, artériosclérose...)
- Perturbations de la coagulation (hémophile, thrombose, hematome)
- Inflammations de la peau (dermatoses, infections cutanées, brûlure, plaies ou cicatrices récentes, plaies ouvertes, coupure)
- Pathologies lourdes (cancer, tumeur...)
- Début de grossesse, ou grossesse à risque